CURIOSITES de la nature, adaptation, comportements étonnents, petites histoires amusantes

par photosyl35  -  3 Janvier 2018, 13:53

Quelques associations incroyables

Association entre un petit calmar et des bactéries luminescentes

Dans l’océan Pacifique, un petit calmar a l’habitude de chasser la nuit près de la surface. Pour se protéger des prédateurs venant du dessous, il dispose d’un éclairage de même intensité que le clair de lune qui le rend invisible. Ceci grâce à des bactéries luminescentes qui ont colonisé des glandes dès son plus jeune âge. A la fin de la nuit, le calmar expulse 95 % de ses bactéries et la lumière s’éteint ! Celles restantes se multiplient durant la journée en puisant dans les ressources nutritives de leur hôte, pour le protéger la nuit suivante.

 

Association entre des acariens et des arbres

Sous les feuilles des chênes et des tilleuls il y a des petites touffes de poils situées à la base des nervures. Ses duvets appelés «  domaties » attirent des acariens qui s’en servent d’abri et s’y reproduisent. L’arbre en tire de nombreux bénéfices, car ces acariens ne mangent pas les tissus végétaux, mais se nourrissent de champignons ou de leurs spores. Ils chassent aussi des petits herbivores. Ainsi, les acariens protègent les feuilles et les feuilles protègent les acariens !

 

Association entre un poisson et une moule d’eau

Le frai du poisson la bouvière ne se déclenche qu’en présence de la moule d’eau douce, dans lequel il pond ses œufs. Les alevins se développent à l’abri du bivalve et puisent oxygène et nourriture dans le flux d’eau pulsé par le mollusque.

La moule de son côté libère ses larves et elles doivent être gobées aussitôt par la bouvière et se fixer sur ses branchies pour se développer. Le poisson pourra disperser les bébés coquillages loin de ses géniteurs.

Ce mariage étonnant n’est pas tout à fait équilibré : la moule héberge une douzaine d’alevins, alors que le poisson doit vivre avec plusieurs milliers de larves enkystées sur ses branchies !

 

Association entre une anémone et un Bernard-l’hermite

Le Bernard-l’hermite a besoin de se protéger dans une coquille vide, mais il n’est pas à l’abri d’un prédateur. De son coté l’anémone de mer possède des cellules urticantes, mais ne peut pas se déplacer seule. Ils ont décidé de se protéger mutuellement, l’anémone se colle sur le coquillage et bénéficie des déplacements du Bernard-l’hermite, qui lui bénéficie de la protection de l’anémone.

Quand le Bernard-l’hermite doit changer de coquillage, il invite l’anémone à le suivre en lui massant le pied avec ses pinces, jusqu’à ce qu’elle se détache, puis la place sur sa nouvelle maison !

 

Association entre un ver marin et des algues

Sur l’estran  sableux, on peut voir parfois des grandes trainées vertes. Il s’agit d’une colonie de vers plats. Quand ils sont jeunes ils absorbent des algues microscopiques qui leur donnent cette couleur verte. Les algues les nourrissent par photosynthèse, le ver perd même sa bouche et son tube digestif devenus inutiles. En retour, il prend soin de ses protégées en les exposant à la lumière à marée basse, et à marée haute, il se renfonce dans le sable.

Sources : la revue « la Salamandre n°275 »

Système de défense de la coccinelle à 7 points

Elle possède d’abord une carapace bien ronde, solide et lisse, rendant très difficile à un prédateur de la saisir.

Mais elle a un autre moyen très efficace : une arme chimique spéciale, appelée « saignée-réflexe ». Lorsque que le prédateur se montre trop insistant, elle fait jaillir par l’articulation entre le fémur et le tibia, une goutte de liquide jaune orange.

Au contact de l’air, ce liquide devient vite collant comme de la glu et dégage une odeur immonde. Il est tellement amer et répugnant que l’agresseur recrache aussitôt la coccinelle.

Ce liquide appartient à la famille des alcaloïdes et porte le nom de « coccinelline », il est extrêmement toxique pour les mammifères et pour un certain nombre d’oiseaux. La coccinelle peut en éjecter  des gouttes à volonté par une patte ou plusieurs, mais elle doit bien mesurer le volume de son arme chimique car ce n’est autre que son sang ! Elle peut en utiliser, en cas extrême, une quantité équivalant à 20 % de son poids.

Ses ennemis sont avertis du danger par sa couleur rouge, ce qui est appelé l’aposématisme.

Système qui marche bien, une mésange bleue qui aurait la mauvaise idée de nourrir ses petits de coccinelles, ceux-ci mourraient en 4 jours, suite à la destruction de leur foie.

Par contre il semble que certains oiseaux peuvent s’en sortir,  l’hirondelle de fenêtre et le moineau friquet qui les donne à ses petits, en cas de disette.

Le puceron, son plat favori, se défend pas mal non plus, il dispose à l’arrière de son dos 2 tubes baptisés cornicules ou siphons, qui lui servent à badigeonner le museau de la coccinelle d’un produit huileux et collant. Sa tête et ses antennes, ses palpes se retrouve ensevelis sous un masque qui durcit à l’air comme de la cire. Et en plus le puceron à éjecter dans l’air une phéromone d’alarme qui déclenche l’alerte générale.

Source : « la hulotte » n° 108

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Pourquoi certaines aigrettes garzette ont des doigts rouges au lieu de jaune ?

L’aigrette garzette (Egretta garzetta)  possède des pattes (tibia et tarses) noires alors que ses pieds, ou doigts sont normalement toujours jaunes.

En période nuptiale, les lores (zone entre l’œil et la base du bec), normalement vert-bleu, deviennent brièvement rougeâtre lors du pic de la parade, et les doigts peuvent alors devenir roses ou rouges, un détail qui n’est  généralement pas donné dans les ouvrages d’identification.

Chez la grande aigrette (Ardea alba), c’est le tibia qui peut devenir rouge vif.

Ces colorations atypiques ne durent normalement que quelques semaines et disparaissent quand l’incubation commence.

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Un comportement méconnu de la poule d’eau, ou Gallinule

Près de 80 espèces d’oiseaux, dans le monde, sont connues pour pondre régulièrement leurs œufs dans les nids d’autres espèces.

Le parasitisme interspécifique occasionnel est moins connu, et peut résulter par exemple d’une destruction d’une ponte entamée.

La poule d’eau (Gallinula chloropus) constitue un cas intéressant : elle pond assez fréquemment des œufs dans les nids d’autres gallinules et dans ceux d’autres espèces, et elle peut être elle-même victime du parasitisme de couvée. On connait plusieurs cas de poules d’eau ayant pondu dans des nids de Foulque, de grèbe Castagneux, de mouette rieuse, de canard colvert, de Blongio nain …

Source : Ornithomédia

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Les moineaux domestiques pondent des œufs de différentes tailles

Mais pourquoi les moineaux (Passer domesticus) pondent-ils des œufs grands et petits ?

Les oisillons provenant des coquilles plus imposantes sont également plus gros. On aurai tendance à penser que les plus gros ont plus de chance de survivre ! Des chercheurs de l’université norvégienne des sciences et des technologies ont tenté de le découvrir.

Selon l’étude, les oisillons issus de plus gros œufs survivent effectivement mieux …mais seulement dans certaines conditions, notamment quand il pleut. Dans ce cas, leurs parents sortent moins, les insectes étant plus difficiles à attraper. L’oisillon peut compter sur ces propres réserves.

Mais les oisillons issus de grands œufs ne sont pas toujours favorisés. Les chercheurs soulignent que lorsque les températures sont élevées, ces animaux sont en difficulté. Une croissance rapide couplée à des températures élevées mettraient à rude épreuve les capacités antioxydantes des cellules des moineaux, ce qui affecterait à terme leur santé. Dans ce cas, les oiseaux issus de coquilles plus petites seraient alors favorisés.

Il est impossible pour les oiseaux de prédire précisément les températures à venir. Dans ce contexte, pondre des œufs de tailles variées augmente la probabilité que certains d’entre eux soient proches de la taille optimale selon les conditions climatiques.

Source : « Sciences et Avenir » août 2018

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Quelle est le plus grand organisme vivant du monde ?

Ce n’est pas la baleine bleue avec ses 150 tonnes et ses 30 m de long, ni le célèbre séquoia géant de Californie avec ses 2 140 tonnes et ses 83 m de haut …

En réalité le plus grand organisme vivant aujourd’hui connu est le mycélium du champignon (Armillaria ostoyae) une armillaire, qui pousse dans une forêt du nord-est de l’Oregon. Selon les estimations récentes, il couvre une surface de 965 hectares ! Son âge est estimé entre 1900 et 8650 ans et son poids entre 7600 et 35 000 tonnes. Et lorsque que les conditions sont favorables, il produit des carpophores avec pied et chapeau, comme n’importe quel autre armillaire.

Source : « espèces » n° 29.

 

Le Grèbe huppé, il y a beaucoup de choses à raconter sur lui, connaissez vous son histoire ?

Une histoire mouvementée !

Dans les années 1800, il était très à la mode de porter des étoffes, des manchons … fabriqués avec du duvet de Grèbe huppé ! Un important commerce s’est mis en place partout en Europe. Les populations de Grèbes huppés commencèrent à chuter de façon catastrophique. C’est en Angleterre que ce fut le plus spectaculaire. En 1860, un immense recensement des oiseaux, le premier du monde, y révéla qu’il ne restait plus 42 couples de Grèbes huppés ! Le choc provoqué par cette information eut pour conséquence de susciter, quelques années plus tard, le vote des premières grandes lois modernes sur la protection des oiseaux. La chasse fut réglementée et l’espèce échappa de justesse à une destruction totale.

Sur le reste du continent, les grèbes restaient traqués, ils étaient à deux doigts de la disparition, quand subitement, vers les années 1907-1908, la mode changea, les chasseurs cessèrent dès lors de s’intéresser à lui.

Il ne restait plus qu’une unique raison de massacrer les Grèbes huppés : la concurrence avec les pêcheurs ! Ce prétexte disparut à son tour à mesure que l’on prit connaissance des études faites sur son régime alimentaire. 

Aujourd’hui il est protégé un peu partout en Europe, et les populations se sont reconstituées.

Source : "La hulotte" n° 71

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Idée reçue

On a l’habitude de dire que les œufs des Guillemots ont la forme d’une poire avec une base évasée et une extrémité pointue (dite piriforme), pour ne pas chuter de la falaise ; que l’œuf heurté accidentellement pivoterait sur lui-même autour de sa pointe au lieu de rouler, évitant une chute fatale. Cela n’est pas exact, les chasseurs d’œufs l’avaient déjà constaté il y a plus d’un siècle !  Le rayon de révolution oscille entre 17 et 11 cm pour des œufs en début ou en fin d’incubation, ce qui est souvent bien supérieur à la largeur des vires rocheuses fréquentées par ces oiseaux. La raison de la forme des œufs de guillemots viendrai plutôt dans leur position semi-verticale lorsqu’ils couvent, face aux falaises. La forme évasée de l’œuf augmente la surface de contact avec la plaque incubatrice et favorise le transfert de chaleur vers l’embryon.

Source « oiseaux marins entre ciel et mers » Ed Quae 

 

 

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Histoire d’incubation

En général les oiseaux couvent leurs œufs grâce à une plaque d’incubation, qui correspond à une zone temporairement dégarnie de plumes à la base du ventre et richement vascularisée ce qui permet de réchauffer les œufs. Moins de 3 degrés séparent habituellement la température des œufs de celle de la plaque incubatrice.

Les Fous, cormorans,  pélicans, phaetons et les frégates en sont curieusement dépourvu et recouvrent fréquemment leurs œufs avec leurs pattes pendant l’incubation. Pour éviter la casse, la coquille des œufs est souvent plus épaisse que la moyenne !

Source « oiseaux marins entre ciel et mers » Ed Quae  p 115

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Connaissez-vous les Gynandromorphes ?

C’est un phénomène très rare tout à fait curieux, qui ressemble d’abord à une blague !

Il s’agit d’une anomalie génétique. Un animal atteint de gynandromorphisme présente une partie de son corps femelle et une autre partie mâle !

Dans le cas d’un oiseau gynandromorphe de type bilatérale, il a une moitié de couleur femelle et l’autre moitié de couleur mâle ! Chez les oiseaux c’est dans la famille des Fringillidés (pinson, verdier, chardonneret …) que l’on retrouve le plus de cas.

Cette particularité peut aussi toucher les arthropodes (insectes…). On a pu ainsi observer un papillon avec la partie gauche de couleur différente de la partie droite mais aussi une différence de taille puisque la femelle de cette espèce est plus grande ! Ou une abeille avec une antenne femelle et une antenne mâle !

Cette curiosité a été décrite pour la première fois en 1825.

Source : la revue « Espèces » n°21

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Photo d'un Cardinal rouge (Peer et Motz)

 

L'oiseau qui ne se pose presque jamais

Les martinets noirs ne se posent que pour nicher une fois par an. Ils passent l’essentiel de leur existence en vol, que ce soit pour se nourrir, pour dormir et même pour s’accoupler ! Ils peuvent voler en piqué à grande vitesse, certains ont été chronométrés à 160 km/h et peuvent même pendant quelques secondes pousser des pointes à 200 km/h. Ils peuvent aussi monter très haut dans le ciel, jusqu’à 900 m parfois 1200 m et parfois plus ! Ils parcourent dans une journée 800 ou 900 km d’affilé. Leur technique pour dormir : ils battent des ailes pendant 4 secondes, se reposent en planant 3 secondes, rebattent des ailes 4 secondes pour reprendre de l’altitude et ainsi de suite !

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Les bébés martinets

Les bébés sont programmés pour survivre au manque de nourriture.

Lorsqu’il pleut, les parents ne peuvent plus trouver d’insectes pour nourrir leurs jeunes. Heureusement ces derniers sont capables de survivre 2 jours entiers sans nourriture ! ce qui est très rare chez des petits oiseaux. Lorsque les conditions sont bonnes les parents les gavent littéralement pour qu’ils soient les plus gros possible et constituent des réserves de graisse. Mais pour économiser ces réserves, le soir, les bébés martinets perdent conscience, sombrent dans une sorte d’hibernation toute la nuit, la température de leur corps n’est plus que de 5°, la respiration chute ! Le matin ils se réchauffent en moins d’une demi-heure !

 

 

Le coucou est un oiseau fascinant, je vous propose de le découvrir à travers un petit résumé d’un livre très intéressant : « le fabuleux destin du Coucou gris » Ed : Delachaux et Niestlé

 

Tout le monde connait le chant du coucou mâle, ses habitudes de parasitisme, mais peu l’on vu. Il est très discret. En vol il évoque l’épervier, par sa couleur et son vol, et certains petits passereaux le craignent.

Il fait parti des Cuculiformes, qui comptent environ 150 espèces, dont une cinquantaine seulement est des parasites de nids.

Il se nourrit d’insectes, dont beaucoup de chenilles velues.

Certains oisillons de coucou se développent aux côtés de ceux de l’hôte, tandis que d’autres les évincent du nid, ainsi que les œufs.

La femelle coucou pond une dizaine d’œufs par saison, voir plus.

Dans le paléarctique ouest, le coucou parasite plus de 150 espèces, mais seulement 40 espèces le sont régulièrement.

Chaque femelle appartient à un groupe spécialisé, appelé « tribu ou cohorte », qui parasite de façon spécifique certains hôtes, grâce au mimétisme de leurs œufs, tant en couleur qu’en dessins.

On sait que l’héritage de la coloration des œufs se transmet par la lignée maternelle, de mère à fille, toutes les femelles de coucou pondent toujours la majorité de leurs œufs dans les nids d’une seule espèce-hôte.

La femelle coucou doit parfaitement synchroniser sa ponte de façon à ce qu’elle ponde son œuf dans les 4 ou 5 derniers jours de la ponte de l’hôte.  Elle doit attendre que l’hôte ai pondu son premier œuf, si non le nid sera abandonné, et pas trop tard pour ne pas que les oisillons de l’hôte éclosent en premier, si non le petit coucou ne pourra pas les éjecter du nid !

La femelle coucou prélève souvent 1 ou 2 œufs de l’hôte, qu’elle avale, peut être pour faciliter l’incubation des œufs par un petit passereau, et pour que le jeune coucou en ai moins à éjecter du nid. Mais elle doit éviter d’en enlever trop, si non le nid sera abandonné.

Une autre astuce du coucou : comme elle est trop grande pour s’installer dans le nid d’un petit passereau,  ses œufs ont une coquille très épaisse, pour ne pas casser quand la femelle le laisse tomber dans le nid, et l’hôte aura plus de mal à le percer s’il veut s’en débarrasser ! 

Une autre adaptation importante du coucou est la durée de l’incubation de ses œufs. La femelle commence à incuber ses œufs avant même qu’ils soient pondus, cette incubation interne, donne une avance de 31 h aux œufs du coucou comparé à ceux de l’hôte, donc l’œuf du coucou éclora presque toujours avant ceux de l’hôte ! 

Certain hôtes ont développer une ligne de défense supplémentaire :  le pipit des arbres, qui pond des œufs d’une extraordinaire variété de couleurs et de motifs, mais chez lequel la ponte de chaque femelle est remarquablement uniforme !

Quelques espèces acceptent tous les œufs de coucou,  mimétiques ou non, même si elles sont couramment parasiter : Accenteur mouchet.

La coquille de l’œuf du coucou est très épaisse et exige deux fois plus d’effort pour être perforer, l’oisillon mettra en moyenne 7h pour éclore. Après un repos de seulement 24-36 h, encore aveugle

Le coucou n’a pas encore livré tous ses secrets, il est très étudié en Europe et nous aurons dans l’avenir encore de belles surprises.

L’évolution a pourvu certaines chenilles de poils urticants pour dissuader les oiseaux de les manger. Mais le coucou a trouvé une parade : son estomac est doublé d’une muqueuse particulière dans laquelle viennent se ficher les poils des chenilles. Une fois que l’estomac est entièrement tapissé de poils, la muqueuse se détache et est expulsée par voie orale, découvrant une nouvelle muqueuse prête à l’emploi ! Il adore les chenilles processionnaires !

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Les Phalaropes

Il s'agit d'oiseaux limicoles assez petits qui ont des mœurs très curieuses. Le couple fait le contraire des autres oiseaux ! La femelle se bat pour un mâle, parade devant le mâle, le mâle couve les œufs et élève les petits !

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La nouvelle migration des fauvettes à tête noire

Il y a 20 ou 30 ans les fauvettes à tête noire, nichant en Grande Bretagne, passaient l’hiver en Europe du sud-ouest et en Afrique du nord.

Grâce au bagage des oiseaux, on a pu constater que ces oiseaux passent maintenant la saison froide de plus en plus dans les îles britanniques, ceci grâce aux jardins qui sont mieux pourvus de nourriture et aux hivers moins rigoureux.

Le plus extraordinaire, c’est que les scientifiques ont découvert que les nouvelles générations ont inscrit dans leur patrimoine génétique ces modifications du comportement migratoire, et cela en quelques générations d’oiseaux seulement.

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Fulmar boréal

Quand le poussin est emplumé et devenu bien gras, les parents ne le nourrissent plus et il reste seul. Lorsqu'il sera suffisamment affamé et qu’il aura perdu 30% de son poids il partira du nid tout seul pour se nourrir en mer. 

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Combattant varié

Il présente un dimorphisme sexuel saisonnier très important, le mâle porte une grande collerette de plumes de couleurs variables. Les parades nuptiales ont lieux sur un endroit rituel appelé « arène ».    

    En 2004, des chercheurs ont fait, grâce à l'ADN, une étonnante découverte : il existe des mâles qui ont l’apparence d’une femelle (1% des mâles) ! Ces mâles-féminins sont plus petits et vont présenter cette apparence toute leur vie. Alors pourquoi cette stratégie ? Pour s’accoupler en toute discrétion, sans combat, quand une occasion se présente !

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Grèbe huppé 

Il peut régler précisément la hauteur de sa ligne de flottaison, en gonflant ou pas les sacs aériens de son abdomen, mais aussi en enfermant de l’air entre ses plumes.

Dès que tous les petits sont nés, ils partent à l’eau et les parents vont les transporter sur leur dos. Leur premier repas est du duvet, prélevé sur les parents. Ce duvet protègera l’estomac des arrêtes de poissons ! Il faudra ensuite régurgiter le tout. Ils en avaleront toute leur vie. 

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Bécassine des marais

La femelle couve seule les œufs, le mâle guette l’éclosion et dès que les petits sont nés, il emmène les 2 premiers ! Il veillera sur eux, laissant les 2 suivants à la femelle. Mieux vaut ne pas mettre toute sa nichée dans le même panier !

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Étonnants étourneaux sansonnet

Quand les fruits mûrs fermentent, en les mangeant, les oiseaux s’enivrent. Sauf l’étourneau qui résiste étonnamment aux vapeurs éthyliques. Grâce à une enzyme particulière, il métabolise 14 fois plus vite l’alcool que l’homme.

A la période de reproduction, la femelle envahit fréquemment le nid d’une voisine pendant son absence pour y pondre un œuf en surplus, puis file comme une voleuse. Dans certains cas, elle est même capable, comme le coucou, d’enlever un des œufs de sa consœur ! Ainsi elle aura quelques chances de plus de donner une descendance, sans effort supplémentaire d’élevage.

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Les fous de Bassan

Les oiseaux, en général, possèdent des narines externes, qui s’ouvrent à la base du bec et des narines internes (les palatales), car elles s’ouvrent par une fente située au milieu du palais. Une exception : les fous, ils n’ont pas de narines sur le bec, mais porte à hauteur des commissures un petit espace entre les mandibules, protégé par une lame cornée, qui assure le passage de l’air jusqu’aux narines palatales.

Le squelette de son crâne et du cou est adapté au choc produit lors de la plongée. Il plonge d’une dizaine de mètres de hauteur à une vitesse de 90 km/h.

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Record de migration

La migration des sternes arctiques est l’une des plus spectaculaires de la planète. Elle mène les oiseaux depuis leur aire de nidification arctique (Groenland pour les plus nordiques) jusqu’en Antarctique en hiver. On pensait qu’elles parcouraient 22 000 km (distance mesurée en ligne droite), mais en 2010, une équipe internationale a publié les 1er résultats apportés par le suivi de 11 sternes arctiques nichant au Groenland et en Islande. Les mesures dépassent ce que l’on pensait jusque là : cette espèce parcourt en moyenne 70 000 km, et même jusqu’à 81 600 km pour un des individus suivis ! Et ce périple peut être accompli pendant 10, 20 ou même 25 ans (âge record d’un individu bagué).

En 2007, le Puffin fuligineux avait détrôné la sterne arctique avec ses 65 000 km en 6 à 10 mois ! Ces deux espèces ont les mêmes lieux de nidification et d’hivernage.

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La Pie bavarde

Comme tous les corvidés, c’est un oiseau très intelligent. Des expériences ont pu démontrer qu’elle est capable de se reconnaître en tant qu’individu, comme les hommes et les grands singes. Placées devant un miroir, les pies ont compris qu’il s’agissait d’elles, et ont essayé d’enlever la peinture qu’on leur avait mise !

L’indice représentant la taille relative du cerveau d’un animal par rapport à sa masse corporelle, est de 31 chez la pie, 21 chez l’homme et 8 chez le chimpanzé.

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Harle bièvre, harle piette et  Garrot à œil d’or

Chose originale, ils nichent dans un trou d’arbre, parfois à 12 m de hauteur ! Les petits quittent le nid 2 jours après leur naissance, en sautant dans le vide ! Comme ils sont très légers, ils ne se font pas mal à l’atterrissage !

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Adaptation au froid d’altitude

Certain oiseaux volent entre 5000 et 10000 m d’altitude, où il peut faire moins 60°. Pour ne pas geler sur place, leur hémoglobine est d’un type particulier et fonctionne comme un antigel naturel, qui assure le maintien de la fluidité du sang.

 

L’hygiène du nid

En règle générale, le nid est relativement propre. Dans un premier temps, les adultes de nombreux oiseaux, comme chez les passereaux, transportent les sacs fécaux en dehors du nid, pour ne pas attirer les prédateurs. Ces sacs fécaux sont enrobés d’une substance gélatineuse qui assure leur cohésion. Plus tard, les oisillons se mettent en équilibre sur le bord du nid et fientent vers l’extérieur ! Chez les hérons et les rapaces diurnes, les jeunes prennent très vite l'habitude de venir au bord du nid.

 

La mésange à longue queue : elles vivent en petit groupe familial. Au printemps les jeunes femelles quittent le groupe pour se reproduire avec un mâle d’un autre groupe. Quand il est trop tard pour faire une ponte de remplacement, une femelle peut participer à l’élevage d’une nichée étrangère, parfois dans son ancien groupe.

Leur nid est un chef-d’œuvre de construction et de mimétisme. C’est une construction complètement fermée, avec une entrée latérale dans la partie supérieure. Les parois sont composées, pour l’essentiel, de mousse et de lichen soigneusement liés avec des fils d’araignée ou de cocons de chenilles et des fibres végétales. L’intérieur est garni de poils et de laine et d’une quantité invraisemblable de petites plumes.

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Les hirondelles : c’est l’un des rares oiseaux à réutiliser son nid d’année en année, parfois très longtemps. De plus, pendant les jours qui suivent leur premier envol, les petits reviennent passer la nuit dans leur nid, malgré le manque de place !

Un mâle polygame peut participer à l’élevage des 2 couvées. Un mâle peut aussi aider une femelle délaissée par son compagnon. Et une femelle peut aider une autre femelle après avoir fini sa nichée !

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Les techniques défense   

Les oiseaux disposent de divers moyens de défense.

Les rapaces se renversent sur le dos, les pattes étant alors présentées à l’agresseur.

Les grives draines recourent à une méthode originale : le bombardement ! Avec une précision redoutable, elles projettent des fientes en plein vol sur l’agresseur.

Les fulmars boréaux sont capables de projeter sur un intrus le contenu de leur tube digestif, un liquide huileux nauséabond.

Les gravelots, comme plusieurs espèces qui nichent au sol, utilisent « la technique de l’aile cassée », quand un prédateur s’approche du nid, un des parents fait semblant d’être blessé, en laissant pendre une aile et s'éloigne en titubant, pour détourner son attention du nid.

Le hibou moyen duc fait la même chose alors qu’il niche dans un arbre !

Les sternes arctiques sont très agressives et attaquent tout intrus.

Les goélands, surtout les marins, attaquent aussi et donnent des coups de bec ou d’aile.

 

DIVERS

 

La taupe et les vers de terre    

La taupe se nourrit de vers de terre, mais  comme l’hiver ils sont moins nombreux, il faut qu’elle fasse des réserves. Elle emmagasine des centaines de vers de terre dans une cachette souterraine. Mais comment les garder mangeables pendant plusieurs mois ? Elle leur coupe une partie de la tête  !

Cela ne les tue pas, mais ils vont se mettre d’eux mêmes en hibernation et resteront parfaitement immobiles et vivant des mois durant !

S’ils ne sont pas mangés à la fin de l’hiver, ils seront capables de régénérer leur partie manquante et de repartir !

 

Le lapin de garenne

Chaque matin, le lapin de garenne mange ses crottes directement à la sortie de son derrière ! En fait ce ne sont pas des crottes mais des « caecotrophes », des petites billes brillantes que l’on ne trouve pas dans la nature comme les autres crottes de lapin. Les caecotrophes sont des petites pilules vitaminées et bourrées de protéines. A la sortie de l'intestin se trouve une poche, où des bactéries spécialisées vont transformer l’herbe très pauvre  que le lapin mange, en une pâte à haute teneur en matières azotées et riche en vitamines.

D’autres animaux pratiquent ce recyclage : le lièvre, le lapin domestique, le castor, le lemming, le Koala …

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Le lièvre d’Europe : la superfétation de la hase

Il s’agit d’une particularité de la femelle du lièvre. La superfétation est un phénomène qui permet à la hase d’être fécondable pendant sa gestation. Elle peut ainsi porter en même temps des petits prêts à naître et déjà les embryions d’une seconde portée. Cela conduit certaines femelles à être en mesure d’avoir jusqu’à 5 portées de levrauts par an. Cela n’empêche pas l’espèce d’être en régression dans de nombreuses régions de France !

 

Le blaireau

Le blaireau présente la particularité de déposer ses laissées (crottes) dans des petits trous de 10 à 15 cm de diamètre et profonds de 10 cm environ. Ces "pots" situés en périphérie du terrier forment des latrines et  ne sont jamais rebouchés. Ces latrines ne sont pas uniquement une marque de propreté, mais une manière de communiquer et d’éviter l’intrusion d’individus de groupes voisins.

 

L’escargot 

Il est à la fois mâle et femelle, il a les yeux au bout des antennes, 4 lèvres autour de la bouche, des dents plein la langue (radula), l’anus dans la narine ! Il bave par le pied, pond par la tête, boit par la peau. L’accouplement peut durer une dizaine d’heures. Au début de cet accouplement chaque animal envoie un dard calcaire dans la chair de l’autre !

 

Le crapaud, grenouille et triton

Ils sont obligé de fermer les yeux pour avaler leur proie, car c’est la descente de ses globes oculaires vers la gorge qui permet la déglutition, les yeux poussent la nourriture vers le bas !

  

Le tardigrade

C’est un animal microscopique d’environ 1 mm, qui ressemble un peu à un nounours à 8 pattes, qui marche très lentement !

Sa résistance est phénoménale et il semble indestructible.  Un tardigrade complètement desséché a été réanimé par une goutte d’eau sur un herbier vieux de 120 ans ! On en a retrouvé intacte dans des glaces estimées à 2000 ans, et ils sont revenus à la vie. On peut les plonger dans l’alcool pur, dans l’éther, dans l’hélium liquide à – 272°C, dans l’air liquide à – 190°C  durant 20 mois, les chauffer à +360 °C ! Bref les scientifiques leur ont fait endurer tout un tas de supplices sans pouvoir les détruire ! à se demander s’ils ne sont pas des extraterrestres !

 

La salamandre tachetée

Dans le passé elle a inspiré bien des peurs, des croyances et des extravagances !

Il est vrai que c’est un animal extraordinaire mais complètement inoffensif. Elle peut atteindre l’âge canonique de 20 ans, voire plus. Elle est capable de régénérer une partie manquante de son corps, une patte, la queue ou même le cristallin.

La femelle possède une poche dans laquelle elle peut stocker pendant plus de 2 ans des spermatozoïdes temporairement désactivés et nourris par des cellules spécialisées ! Elle pond de 20 à 40 larves déjà formées dans l'eau, mais n'y rentre pas complètement, car elle ne sait pas nager !

CURIOSITES de la nature, adaptation, comportements étonnents, petites histoires amusantes

 

La thanatose (du grec "thanatos" qui signifie "mort") est une technique de défense pratiquée par de nombreux animaux : elle consiste en une immobilisation du corps dans le but de simuler un état de mort apparente.

L'oiseau feint d'être mort comme ultime solution, quand la probabilité de fuir est très faible.

La tourterelle, la grive, les canards, la couleuvre, le martin pêcheur, certains rapaces utilisent cette stratégie …

 

Les couleuvres 

Elles sont inoffensives. En cas de danger, certaines couleuvres (vipérine, à collier, la coronelle girondine) peuvent se dresser en sifflant comme un serpent venimeux, tout en dégageant une odeur pestilentielle. La couleuvre à collier peut feindre la mort (thanatose) elle se retourne sur le dos, ouvre la gueule et laisse pendre la langue en imitant une rigidité cadavérique.

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LES  INSECTES

 

Des matériaux antiseptiques

Les fourmis rousses des bois (Formica rufa) construisent des grands nids en dôme. Elles mettent des boulettes de résine en grande quantité dans leur nid, disséminées dans toute la structure, parfois jusqu’à une vingtaine de kg ! La résine possède des vertus antibiotiques et fongicides, les fourmis protègent ainsi leur structure et leur société de la prolifération des bactéries et des champignons.

 

Le papillon Citron

Si quelqu’un le dérange pendant son sommeil, il utilise une ruse étrange : il se laisse tomber, les pattes serrées contre le corps, ne bouge plus, et se laisse manipuler sans réagir en imitant la rigidité cadavérique !

Pendant son hibernation, et grâce à son antigel naturel, il peut supporter des températures effroyables, descendant jusqu’à -20° et même plus.

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Le Moro sphinx (macroglossum stella tarum)

Officiellement c’est un papillon de nuit, mais il vole de jour ! On le reconnaît facilement grâce à son vol, qui ressemble à celui d'un oiseau colibri. Il se déplace à 50 km/h, peut faire du sur place, voler en marche arrière et faire des loopings ! Il se ravitaille en vol, il se met en du vol stationnaire à 2 cm de la fleur, ses ailes battant jusqu’à 75 fois par seconde et il déploie sa trompe de 2,5 cm pour aspirer le nectar.

La nuit, il se repose dans le trou d’un vieux mur, sous des tuiles, où il va sombrer dans un sommeil très profond, comme en hibernation (le colibri fait pareil !). Le matin, pour se réchauffer, il fait doucement frissonner ses ailes et passe en quelques secondes de 9 à 34° !

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Des papillons dans l’eau, ça existe !

Il existe quelques espèces de papillons que l’on peut qualifier d’« aquatiques ». Ils ne sont que cinq à être concernés, et tous font parti de la famille des pyrales.

Ces drôles de papillons passent leur vie dans l’eau à l’état d’œuf, de chenille et de chrysalide. Il y a même un cas où l’insecte adulte vit dans l’eau : c'est la femelle dépourvue d’ailes qui est strictement aquatique tandis que le mâle vole. L’accouplement se passe à la surface de l’eau,  la femelle doit alors sortir son abdomen à l’air libre !

 

Association entre insectes

Divers chenilles (d’Argus) montrent une remarquable association avec certaines espèces de fourmis. Elles possèdent en effet des glandes dorsales secrétant un miellat recherché par les fourmis. Celles-ci viennent donc « traire » les chenilles qui, en retour, bénéficient de leur protection face aux prédateurs. Il existe un cas encore plus prononcé, où les chenilles sont transportées dans la fourmilière et sont nourrit de larves de fourmis. La chenille se métamorphosera à l’abri de la fourmilière et s’envolera.

Les pucerons ont aussi ce genre de relation avec les fourmis.

 

LE  MILIEU MARIN

 

La sacculine

C’est un crustacé aux étranges mœurs parasites. Sa larve s’accroche à un crabe, elle le perce, y pénètre et s’y développe, ne laissant qu’une sorte de poche à l’extérieur. A force de vampiriser le crabe, la sacculine finit par anéantir sa croissance, elle épargne ses organes vitaux, mais elle détériore son système nerveux et ses glandes sexuelles. Lorsque son hôte est un mâle, elle le castre et le féminise. Si la victime est une femelle, celle-ci perd son instinct reproducteur. Le crabe peut vivre ainsi pendant 2 ans où il portera et soignera les oeufs du parasite. 

 

L’étoile de mer

Elle a des bras, mais pas de mains au bout. Elle a toujours l’air allongée, mais en fait elle est debout ! Sous ses bras elle possède une multitude de petits pieds. Elle a des sortes d’yeux au bout des bras.

Lorsqu’elle trouve un bivalve, pour s’en nourrir, elle dévagine son estomac, c’est-à-dire qu’elle le retourne comme un gant et le fait sortir par sa bouche. Cet estomac, très souple, s’immisce à l’intérieur du coquillage et avale l’animal.

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Les puces de mer

Puces de mer ou puces de sable ou talitres, ce ne sont pas des insectes mais des crustacés qui vivent dans la laisse de mer et se nourrissent des algues en décomposition. Leur problème c’est le vent, qui peut les déporter loin de leur plage natale. Heureusement, elles possèdent dans leur tête une petite boussole qui leur permet de revenir toujours droit vers la mer. Mais les plages ne sont pas toujours dans la même direction, alors comment font-elles ? Et bien chaque population de talitres a sa propre boussole adaptée à sa propre plage !

 

Le Bernard l’ermite et l’anémone

Certaines anémones vivent sur la coquille d’un bernard l’ermite. Cela leur permet de profiter des restes du repas de leur hôte tout en éloignant leurs prédateurs. Lorsque la coquille devient trop petite, le crustacé doit en trouver une plus spacieuse, il peut déménager son anémone et la mettre sur sa nouvelle maison, ou bien l’abandonner, sans conséquences ni pour lui ni pour elle.

Par contre, l’anémone Adamsia ne peut pas vivre sans son hôte. Lorsque la coquille devient trop petite, elle s’étale pour prolonger l’habitat du Bernard l’ermite, ce qui lui évite de déménager !

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Le lièvre de mer

En 2 000, le prix Nobel de médecine était attribué au neurobiologiste américain Eric R. Kandel, pour ses travaux sur la mémoire.  Ce prix récompensait 40 années de recherches sur un animal presque inconnu du grand public : l’Aplysie ou lièvre de mer.

Cette limace de mer possède des neurones énormes et peu nombreux, ils sont donc plus faciles à étudier. L’Aplysie a notamment contribué à l’étude de l’apprentissage de la mémoire.    

Lorsque le lièvre de mer est dérangé, il émet un liquide pourpre, pour se camoufler. Des biologistes ont aussi remarqué que ça incite son prédateur, comme la langouste, à nettoyer leurs pièces buccales, comme s'ils avaient déjà mangé, ce qui les occupe pendant que la limace essaie de se sauver !

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L’anémone verte et la limace

La petite limace de mer Aelidia papillosa  se nourrit de l’anémone verte en lui volant son venin. Ces capsules venimeuses viennent se loger dans ses nombreuses papilles dorsales, ce qui la protège de ses prédateurs.

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Les 3 terreurs de l’estran

Le pourpre, la natice et le murex perceur ont la même façon de se nourrir. Lorsqu’ils rencontrent une proie, un bivalve, ils se collent dessus, envoient un acide sur la coquille pour la ramollir, percent un petit trou avec leur langue râpeuse. Ensuite il ne reste plus qu’à introduire leur trompe pour aspirer leur proie !

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S
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et un blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo) A bientôt.
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S
Très bel article, très intéressant et bien écrit. Je reviendrai me poser chez vous. N"hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo). A bientôt.
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L
magnifique comme d'habitude..un grand merci
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S
merci beaucoup Jean Marie
L
tres interessant que de cgoses on decouvre ...merci..
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